Nous voici de retour sur les terres équatoriennes, 14 ans après, cela nous fait tout drôle …
Le passage de frontière effectué, nous embarquons dans un taxi pour Tulcan pour prendre un bus en direction de Cotacatchi ( tout à côté d’Otavalo). Nous avons loué une petite maison à la campagne, on a hâte d’y être … mais le trajet s’éternise. On doit téléphoner à nos hôtes à notre arrivée mais impossible de remettre la main sur notre téléphone… heureusement que les cabines téléphoniques et centrales de téléphone existent encore et que nous avons noté le numéro sur un carnet, on aurait été un peu dans la mouise !
Nous prenons enfin nos quartiers, la maison se trouve à la sortie du village de Quiroga. On va être bien ! Les enfants sont ravis de pouvoir faire tout le bruit qu’ils veulent, et laisser traîner leurs affaires, enfin dans la limite du supportable par leurs parents 😉

Le samedi c’est jour de foire à Otavalo, on y s’ra !
Le bus passe juste devant la maison, c’est super pratique. Ça grouille de monde au terminal de bus, les gens arrivent, repartent avec ce qu’ils ont à vendre ou ce qu’ils ont acheté. Notre premier objectif c’est d’aller au marché aux animaux, on nous indique le bus pour s’y rendre, on embarque avec les sacs et les poules. Mais on ne trouvera jamais ce marché ! On a beau demander, les infos sont contradictoires… bref, on renonce ! On a fait quand même une heure de bus pour rien, j’exagère, on a pu voir la lagune de San Juan et surtout nous sommes frappés par le nombre de constructions laissées à l’abandon autour de la ville, des maisons immenses de parpaings et béton, comme des verrues sur ces paysages magnifiques. Nous apprendrons plus tard, qu’il s’agit de maisons qui sont construites par les indiens Otavalo grâce à l’envoi d’argent de la famille expatriée aux 4 coins du monde, et quand l’argent n’arrive plus, les travaux sont stoppés.
Retour à Otavalo ou les rues autour de la plaza de los ponchos sont le lieu de la foire, c’est la grande braderie, on y trouve tout l’artisanat du coin, de quoi s’équiper pour la maison ou s’habiller. On fait nos petites emplettes, on joue le jeu du marchandage avec les indiennes Otavalo. On repart chargé et surtout tout mouillé, en 10 min le ciel s’est assombri et le déluge a commencé !
Juste à côté d’Otavalo se trouve la cascade de Pechuge, nous en avons un vague souvenir … nos hôtes nous proposent de nous accompagner pour la promenade. Hop, tout le monde dans la Nissan Vannette de Marco, en route pour la cascade. Mais quel changement, on croit se rappeler qu’on avait eu du mal à trouver la cascade tellement le chemin n’était pas balisé, mais maintenant c’est une quasi une autoroute qui permet l’accès, c’est aussi un lieu très fréquenté pour la ballade dominicale ! Dans le haut de la cascade, il y a un accès où les gens vont se baigner, c’est un rituel de purification… Nous rentrons une nouvelle fois sous la pluie, ici on dit « mes de abril, agua mil ! ».
C’est un temps à faire des crêpes, on invite donc nos hôtes à un petit goûter gourmand 😉

Pour éviter les pluies de l’après-midi, c’est de bon matin que nous nous rendu à la lagune de Cuicotcha. C’est en fait le cratère d’un volcan, en voguant sur les eaux de la lagune on voit par endroit des bulles, preuve qu’il y a du gaz en sous-sol et que le volcan est encore actif. Une fois sur les hauteurs du cratère, on se dit qu’on avait du venir ici il y a 14 ans, mais les souvenirs sont très flous ! Ahhh la vieillerie nous guette !

Nous quittons la région et ses volcans, qui d’ailleurs ont joué à cache cache avec nous, pas moyen de voir les sommets ! Direction Quito, vamos !
Enfin des news !!! On commençait à s’inquiéter…Que du bonheur a priori, même sous la pluie, trop chouette !
Nous on part samedi, pas en Amérique du Sud mais en Finistère Sud! Sur 2 mots, il y en a un de commun ! 😀
On vous embrasse tous les 4
Holà et même holala ! Jérôme t’a beaucoup bronzé ! Sur la photo devant la cascade on voit que Manu a pris des couleurs, mais toi c’est vraiment impressionnant ! Vous faites bien de mettre de la crème solaire aux enfants.
Plus sérieusement, cette pluie ce ne serai pas les moissons ?
Bonne route et à bientôt, Pascale