Etape 8 : Oaxaca

Le trajet entre Mazunte et Oaxaca (prononcer (O-A-raka) nous remue encore l’estomac … et nous ne sommes pas les seuls dans le bus à ne pas aimer les virages, la gentille dame derrière moi n’était pas très à l’aise non plus ! Heureusement la route s’améliore à mi-parcours et nous respirons plus sereinement (quand je dis nous, il faut exclure Jé, qui tient la route 😉 )

Nous avons une réservation à l’auberge Luz de Luna, dans le centre historique, on nous privatise un dortoir de 6, la chambre est très sommaire mais la maison possède un beau patio verdoyant et l’accueil est très sympa.

L’aperçu que nous avons eu de la ville nous semble bien alléchant mais … les chuletas sont un peu à plat, des désordres intestinaux nous ont forcés au repos et à une visite chez le médecin pour toute la famille : docteur Luciano, fort sympa et amateur de « Caprice des Dieux » … vous pensez bien qu’on lui a fait une liste de vrais fromages ! On est content, maintenant on sait dire mal au ventre, crampes et diarrhée en espagnol 😉 Régime riz, banane et argile verte et ça repart ! Par contre, on a fait l’impasse sur les spécialités de Oaxaca : le chocolat chaud et le fromage qui se présente sous la forme d’une grosse pelote à dérouler.

Nous avons quand même arpenté les rues de la ville, dont le centre est classé « Patrimoine de l’Humanité », visité quelques musées (belle expo au musée d’art contemporain et collection d’objet pré-colombiens de l’artiste Rufino Tamayo, un pote de Diego et Frida) , couvents, églises, assisté à un spectacle de danse contemporaine (un danseur colombien seul en scène, whaou !)… et flâné dans le marché central, on a pas d’appétit mais le plaisir des yeux est toujours là !

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Sur les hauteurs de Oaxaca se trouve la cité de Monte Alban, construite par les Zapothèques, conquise par les Mistèques, puis les Aztèques … vous suivez ? C’est haut (200m d’altitude), nos pas sont un peu lourds, mais encore une fois nous sommes émerveillés par le génie des ces bâtisseurs.

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Oaxaca, la belle, nous n’avons pas été au top pour t’apprécier à ta juste valeur : culturelle, colorée et très engagée comme le témoigne l’occupation du zocalo (place centrale) par les toiles de tente et les banderoles réclamant la libération de prisonniers politiques, ainsi que la vérité et la justice pour les 43 étudiants disparus.

Nos billets de bus en poche, nous partons pour Puebla.

Nous pensons très fort à Christophe, Gaëlle et à tous leurs proches.