Etape 6 : San Cristobal de las Casas

Nous voici arrivés dans la fraîcheur de San Cristobal de las Casas. Heureux d’y être après un trajet assez difficile pour nos estomacs ! Il paraît que la route est magnifique, on ne pourra pas vous l’assurer, on connaît plus le chemin vers les toilettes du bus (et heureusement qu’il y avait des toilettes !)

Notre hôtel, correct sans plus … à l’avantage d’être proche du centre de cette belle ville, nous sommes à 3 pâtés de maison de l’axe piétonnié qui descend à la place centrale (el zocalo).
San Cristobal est perchée à 2140 d’altitude, on sort les pantalons et les vestes, quand le soleil ne donne pas, il fait frais.  

Il est très agréable de se promener dans les rues de San Cristobal de las Casas, le style colonial des maisons a beaucoup de charme, tout comme les petits bistrots et les boutiques. La ville est très cosmopolite, on croise dans les rues les indiens des villages aux alentours qui descendent pour vendre leur artisanat, des mexicains de tout le pays, aussi bien que des « expats » ayant élus domicile ici.

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La ville se rénove à des rythmes différents …

En y regardant d’un peu plus près, le centre ville est quand même très BO-BO …

Notre rythme est très très doux à San Cristobal, les quelques jours à Palenque nous avaient un peu fatigués (oui, on sait, personne ne va nous plaindre 😉 ).
On traîne nos guêtres das les rues, dans les marchés, on adore voir les étals de légumes, les gâteaux et les pyramides de pattes de poulet !

On part aussi en visite dans le canyon du Sumidero. Une heure de colectivo, une heure de luncha, et l’on croise encore de belles bestioles : crocos, vautours, pélicans et singes araignées…

Dimanche nous avons pris un collectivo pour San Juan de Chamula, un village où se pratique de drôles de rites dans l’église … ainsi les habitants du coin mélangent croyances anciennes et catholiques. Le sol de l’église est recouvert d’aiguilles de pin, tous les saints sont sous vitrines et alignés le long des murs, les cloches ont été descendues, il paraît qu’aucun prêtre n’a mis les pieds ici depuis la fin du 19e et que l’évêque n’a le droit de venir qu’une fois par an pour les baptêmes.
Plusieurs groupes sont en plein rite : ils alignent des bougies sur le sol, répètent en cœur des prières et des incantations, boivent de l’alcool local et du soda pour se faire roter et expulser l’esprit malin … jusqu’au moment où un coq vivant est secoué au dessus de la tête puis passer le long des corps des personnes à désenvouter, une fois son action menée à bien il à droit un bon coup derrière la nuque, dur d’être un coq à Chamula !

On prend un peu de temps pour affiner notre itinéraire, filons-nous vers le nord ? Allez, plutôt le sud et la mer ! On prend nos billets pour la côte pacifique, notre bus part à 22h, l’attente est longue, très lonnnnnggguuuueeeeeeeeee …

Des abréviation squi ne sont pas toujours heureuses … (c’est un super marché !)