Etape 1 : Bogota

Nous quittons Mexico de façon un peu épique … pour tout vous dire le gardien de l’immeuble qui s’était proposé de nous appeler un taxi à plutôt demandé à un copain de nous conduire (un vieux monsieur sans âge) et comme il doit faire le taxi de façon illégale, le dépôt fût ultra rapide de peur de se faire coincer par « la federal », il nous a largué -à prendre au sens premier- devant la porte du terminal ! Drôlissime ! Et puis c’est reparti pour l’enregistrement des bagages, la fouille que Margot déteste, et l’attente de notre vol …

Nous embarquons enfin, attention décollage, direction BOGOTA !

Le vol se passe sans encombres (à part que la compagnie Interjet à la bonne idée de nous diffuser le décollage et l’atterrissage en direct via les écrans à bord, moi cela me fait plus peur qu’autre chose 😉 ). L’accueil est fort sympathique par la personne de l’immigration, pas de fouille à la douane, on doit avoir de bonnes têtes !

Whaoou, on fait quatre heures de vol, nous voici à autre bout de l’Amérique latine, on a un peu de mal à atterrir … il va falloir changer nos repaires. D’abord la monnaie : on est millionnaire ! on se retrouve avec des billets de 50 000 en poche… et puis on parle espagnol ici mais pétard c’est pas le même accent !

Notre arrivée à Bogota à été préparée par Saul, il nous a réservé une chambre dans une chouette auberge du centre historique, cela aussi ne fût pas une mince affaire car du Mexique on avait du mal à contacter les hôtels. Saul nous avait assurer le coup (et c’est pas fini 😉 ).

Ainsi, nous avons été chouchoutés par Saul qui, à tour de rôle à été, notre organisateur de séjour, notre guide officiel, il a rattrapé nos bêtises (on a perdu nos billets de bus !), notre infirmier (Manu s’est fait dévoré par des insectes invisibles et à fait une réaction forte aux piqûres…), bref nous avons eu un ange gardien à Bogota !

On a du fouiller dans le fond de nos sacs pour retrouver nos vestes de pluie et nos pantalons, le temps et très changeant ici et les averses transforment vite les rues en torrent.

Entre les averses nous nous baladons dans La Candelaria, (le quartier où nous logeons), c’est très riche de belles bâtisses de style colonial, on y trouve de belles librairies ainsi que le musée Botero et le musée de l’or. Le fond du musée Botero est constitué des œuvres picturales et des sculptures de l’artiste de Medellin, mais aussi de quelques perles du 18e français. Comble du hasard, une exposition temporaire est consacrée à Raymond Depardon ! Nous avons été ébahis par les collections du musée de l’or, sont exposés ici des objets rituels et d’ornement des peuples pré-colombiens de tout le pays.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

Petite balade en sirotant un jus de canne à sucre … nous avons goûté quelques plats typiques du pays, qui nous on mis en appétit !

Saul nous a fait découvrir la jolie ville de Zipaquirá et son étonnante cathédrale de sel. Après l’exploitation du sel de cette mine, les hommes ont décidé, il y a presque 20 ans de transformer ce lieu en cathédrale. Et après la promenade dans les profondeurs de la terre, rien de mieux qu’une parilla (viande au grillée/fumée) pour se restaurer.

Nous avons aussi pris de la hauteur en allant au cerro de Monserrate, accompagnés de Saul et de Elkin, nous voici dans le funiculaire qui va nous permettre d’atteindre le sommet. Nous sommes dimanche, il y a foule et des messes en continu dans l’église. L’accès au sommet est bordé de boutiques de souvenirs et de petits restau, l’occasion de goûter une petit douceur 😉

Bogota est aussi le terrain d’expression de beaucoup d’artistes du street art, nous en avons pris plein les yeux ! Sur le trajet entre l’aéroport et notre auberge, presque tous les murs sont recouverts de fresques magnifiques. Dans le quartier de la Candelaria, les artistes s’en donnent aussi à cœur joie ! Et si les propriétaires des murs veulent repeindre par dessus ils risquent le soulèvement populaire !

 Nous avons passé quatre jours très agréables à Bogota, en compagnie de Saul et Elkin que nous remercions encore pour leur accueil chaleureux. De ce que nous avons vu (et c’est une infime partie), nous sommes très loin des clichés véhiculés sur la Colombie, certes les gars nous ont dit qu’on ne mettait pas les pieds dans certains quartiers, mais n’est-ce pas pareil dans beaucoup de grandes villes ?

Nous embarquons pour Cali, 10 h de trajet par un bus de nuit, nous devons traverser deux cordillères, la route s’annonce sinueuse !