En préambule, nous voulons vous remercier, vous les lecteurs ! Cela nous fait énormément plaisir de savoir que nos articles sont lus et que vous suivez nos aventures avec intérêt. Merci pour vos commentaires, pour vos messages, on sur-kiff 😉 et surtout continuez !
Après nos péripéties avec la perte de nos billets de bus, nous sommes contents de nous installer dans le bus pour Cali. Saul nous avait prévenu que la route allait être sinueuse car nous devons changer de cordillère … il ne sait pas trompé : entre les virages et les coups de frein brusques du chauffeur, voici des côtelettes bien secouées !
Après
cette nuit mouvementée, nous arrivons au petit matin dans la chaleur de
Cali. On se demande si toutes nos affaires vont rentrer dans le mini
taxi jaune … on met les sas à dos sur le toit et on s’élance dans les
rues de la ville. Nous logeons dans la vieille ville, sur les hauteurs,
est-ce que la petite voiture au gaz chargée à bloc va réussir à
grimper ?
Nous prenons nos quartiers à l’auberge « la maison
violette », nous sommes accueillis par de jeunes argentins qui
travaillent ici en échange du gîte, on sait de suite que ce sont des
argentins par leur accent si particulier : le -ye- se transforme en
-che- 😉
C’est incroyable cette différence de climat, qu’est-ce
qu’on a chaud ! Chaleur et humidité combinées avec les rues très
pentues, cela impose un rythme très tranquille ;). Notre quartier est
très calme (étrangement calme d’ailleurs…on a plus l’habitude !), on y
déniche des petits restaurants où l’on goûte une cuisine du pacifique
excellente, et des spécialités végétariennes du tonnerre !
On nous a
conseillé d’aller au zoo, les enfants sont aux anges ! Même si on
préfère savoir les animaux dans leur habitat naturel et si les enclos
seront toujours trop petits, le zoo est bien tenu et les animaux n’ont
pas mauvaise mine. Nos mirettes se régalent avec les couleurs des
perroquets, aras et autres toucans, la marche majestueuse du tigre est
toujours un spectacle impressionnant.
On a du mal à comprendre l’organisation de la ville, le quartier colonial semble complètement détaché de l’autre centre plus moderne. La ville est coupée en deux par une rivière, son développement s’est fait ensuite de façon assez anarchique, et nous pauvres basiques que nous sommes, avons du mal à nous repérer … et à à trouver du charme à tout cela. Il paraît que Cali se révèle la nuit, c’est la capitale de la Salsa ! Notre vie nocturne étant réduite à néant, nous n’aurons pas l’occasion de découvrir cette facette et de bouger nos popotins sur des rythmes calientes 😉
Nous repartons de Cali, sans que la ville nous ait beaucoup touchée mais, contents de nos conversations avec Juan, Marian, Adrian et la douce musique de l’accent argentin.
Au fait, on a retrouvé toutes les 4L et les R6 disparues de France depuis quelques décennies 😉
Super!
Me alegra que vean otra cara de Colombia
Et en plus, ils les ont toutes maquillées en jaune pour qu’on ne les reconnaissent pas 😆 Merci, grâce à vous je sais enfin ce qu’est devenue ma 4L de mes 18 ans…sniff…je vais enfin pouvoir faire mon deuil 😀
@+ les copains