Ahhh la joie des transports en commun … je crois que le chauffeur de bus à essayé de battre un record aujourd’hui : comment faire rentrer le plus de monde dans un bus ! Nous on se ravit d’avoir embarqué au terminal et que nos fesses soient calées dans un siège 😉 A chaque fois que quelqu’un monte on écarquille les yeux, on pouffe de rire et on se dit que cela ne va jamais le faire, mais si, impossible n’est pas colombien ! Un petit coup de stress quand même quand la sirène de la police retentit derrière nous ( on est juste plus de 40 dans un bus prévu pour 22), mais cela n’a pas du couter trop cher au chauffeur car nous repartons vite en direction de Popayan.
Popayan, ville blanche, qui se refait une beauté à cette veille du dimanche des rameaux. Tout le monde est armé de son rouleau, de son pinceau, pour que tout soit plus blanc que blanc !
Notre auberge est en plein coeur de la ville, collée à la cathédrale, nous sommes donc aux premières loges pour assister aux célébrations et aux cortèges de la semaine sainte. C’est quand même impressionnant, voire étrange … surtout quand l’armée défile à côté des représentants de l’Eglise au son de Simon and Garfunkel. Et il y a du policier au mètre carré, toutes les églises sont gardées, les icônes sont sur leur 31 pour la procession, pas question de risquer un vol !
Entre les averses, nous nous baladons dans cette jolie bourgade, qui à l’air paisible, mais la présence des militaires à chaque pont et sur le point culminant de la ville nous rappelle que la guerilla n’est pas si ancienne que cela …
Mais on trouve toujours de l’énergie pour une gourmandise ! une glace pour le goûter, des empanadas pour le dîner… surtout ne pas se laisser abattre !
On refait nos valises, direction Chachagui, tout à côté de Pasto.
Ah que je l’aime, la superbe photo des parapluies ! A encadrer sur la cheminée !