Etape 3 : l’archipel des Galapagos

Il est tôt ce matin quand nous quittons l’appart de Xavier, mais on est super excité ! On charge tout le monde dans un taxi, direction l’aéroport. Petite balade matinale à travers le quartier de Guapulo et sur la nouvelle autoroute qui mène à l’aéroport flambant neuf (enfin pas encore tout à fait, la route n’est pas terminée…).

Enregistrement effectué, on embarque ? Non ?! Que pasa ?? On nous annonce au moins une heure de retard ! Mais voudrait-on nous mettre des bâtons dans les roues ? Le truc c’est que l’on a un timing très serré … on est dépendant des horaires des bateaux pour arriver à destination.

aero
ping
Rico et Cobalski s’impatientent !

Notre avion est enfin prêt, vamos ! Les enfants se régalent avec les décollages et les atterrissages, un petit sandwich, une petite sieste et enfin on nous annonce l’aéroport de Baltra. Mais les Galapagos cela se mérite : attendre pour entrer sur le territoire, payer 100 dollars chacun ( à ajouter aux 20 payés à Quito), attendre nos sacs, passer les contrôles, prendre un bus pour traverser l’île de Baltra (10 min), prendre un petit ferry pour accéder à l’île de Santa Cruz (5min), puis un taxi pour aller à Puerto Ayora (45 min), puis prendre un bateau pour l’île Isabella (2h30 de traversée pas toujours très tranquille).

Et comme nous sommes partis de Quito, nous sommes en jean, en veste… on dégouline, ça colle Anatole! Il fait une chaleur terrible ! On arrive donc enfin à Puerto Ayora, à l’heure pour acheter notre billet et faire la traversée, chaud, chaud , bouillant !

Et dans cette précipitation, on en « perd » un sac … est-il resté dans le taxi ? ou bien quelqu’un s’est-il servi quand notre chauffeur à balancé tous nos bagages sur le trottoir ? On est vert de rage, tous nos achats depuis le début de notre voyage, pffff envolés ! Les cadeaux pour les bébés 2015, pour les amis et la famille, des bijoux pour Margot et Manu et pour les copines, des azulejos pour notre future cuisine (avec des squelettes dessus, rock’n roll attitude !) et nos têtes de mort hyper colorées … plus rien. P*****, et dire qu’on a passé une heure à la poste de Quito pour tenter l’envoi d’un colis, si tout tout avait été simple, on aurait pas du avor ce sac avec nous, bref … On essaie de croire au petit espoir que le chauffeur de taxi redonne la bolsa …

Cette journée nous paraît interminable, surtout ces dernières 2h, avec un estomac pas très content d’être secoué par les vagues et qui ne digère pas la perte du sac… M’en fiche des lions de mer, des frégates, des fous à pattes bleues, je veux mettre les pied à terre !

Voilà c’était le passage « faisons-nous plaindre alors que nous vivons des choses incroyables ! »

Nous avons choisi de débuter notre séjour par l’île Isabella. Bon, on a pas été éblouie à notre arrivée … certes la mer est splendide mais le village n’a pas de charme particulier à nos yeux. Ce qui nous chagrine aussi ce sont les jardins de ferraille et de plastique, on se trouve dans une réserve naturelle, non ?! C’est quoi toutes ces cochonneries ! Bordel de merde !

On ne vous cache pas une petite déception … je crois qu’on s’attendait à être subjugué … le mieux est d’enlever nos vêtements qui collent et d’aller prendre une douche.

Isabella est la plus grande île de l’archipel mais seule la partie sud est peuplée, le reste de l’île se compose de volcans, encore actifs. Il n’y a pas grand monde, on est pas en haute saison touristique (ça c’est un plus!). On avait prévu de séjourner ici 4/5 jours mais comme on s’est trouvé délesté de la moitié de notre cash en arrivant (entrée sur l’archipel et transports), nous voici un peu à court … il n’y a pas de distributeur ici, donc il va falloir la jouer serrée et sans doute revoir nos plans.

On enfile nos maillots de bain de bon matin, il n’est que 8h mais la chaleur est déjà écrasante, rien de tel qu’un bain de mer pour remettre les idées en place. Juste à côté de l’embarcadère, il y a un spot de snorkel, pour aller observer les poissons et autres bêtes avec masques et tubas. On quitte le chemin poussiéreux pour s’enfoncer un peu dans la mangrove, on entre dans un autre univers : en 5 minutes, on croise déjà un lion de mer et quelques iguanes marins qui se dorent la pilule. Le site s’appelle la Concha perla,grâce à la protection d’une barrière rocheuse les courants sont moins forts ici, c’est le bassin de jeu des animaux marins. On observe la technique de nage des iguanes, c’est quand même bizarre cet animal … et surtout celle des pingouins, de vraies torpilles dans l’eau, c’est génial ! Nous migrons vers la plage d’à côté, nous nous installons sur le sable au milieu des lions de mer en pleine sieste. De temps en temps, ils se traînent jusqu’à l’eau pour un bain et tourner autour de nos blondinets. La différence de mobilité qu’ils ont entre la terre et la mer est impressionnante, ils ne sont que grâce dans l’eau et nager parmi eux est un vrai bonheur.

Le spectacle se passe sous l’eau mais aussi dans les airs, la pêche des pélicans et des fous, qui plongent à la verticale pour choper leurs proies.

A la Concha perla

Jo et leon
gala
La vraie rencontre ici c’est avec les lions de mer !

Nos estomacs qui crient famine nous arrachent à ce ballet aéro-aquatique, on a trouvé un petit restau non loin de notre hôtel qui sera notre cantine : menu du jour avec soupe, poisson grillé et jus de fruit, le tout pour 5 dollars, perfecto !

Forts de notre expérience sur le volcan Azufral, on décide de faire la rando sur la Sierra Negra et le volcan Chico. Il y a 16 km, ça grimpe mais à priori pas trop … on s’inscrit dans un groupe (on ne peut pas y aller seul, c’est la loi). Le cratère du Sierra Negra est un des plus grand au monde, un énorme trou rempli de pierre de lave noire. El Chico est encore plus actif que son aîné, on peut y voir des tunnels de lave. Le rythme effréné de notre guide et la chaleur humide transforme cette rando en un calvaire pour Jonas, il déclare forfait avant la fin… une petite sieste avec sa môman lui redonnera des forces pour faire la descente. Pendant ce temps Margot et Jé accèdent au volcan Chico, ils ont été émerveillés par le paysage un peu lunaire.

rando volcan
Chaud, il fait chaud … à boire !
terre volcanique
Les dernières éruptions datent de 2012 …

L’île dispose d’un centre de reproduction pour les tortues géantes. A priori pas facile de faire un gros câlin pour ces mastodontes, alors, on leur donne un coup de pouce … les jeunes sont ensuite réintégrée à leur milieu naturel. En faisant cette ballade on découvre encore de nouveau paysages, lave séchée, cactus géants, lagunes rouges et petits bosquets d’arbres tortueux, un paysage à la Tim Burton.

eau rouge

Nous terminons la découverte de l’île par une balade en kayak, encore une occasion d’approcher les pingouins, les lions de mer et les fous à pattes bleues. Des tortues de mer nous font la surprise de naviguer aussi avec nous.

Delphine, j’ai fait des progrès incroyables, je ne tourne plus en rond 😉 , c’est très « private joke » pardon à tous ceux qui ne comprendront pas !

bateau

La vie de lion de mer à l’air plutôt paisible … tous les endroits sont bons pour la sieste !

Au bout de 3 jours, nous reprenons un bateau pour l’île de Santa Cruz, on à loué un petit appart-hôtel à Puerto Ayora. L’accueil de Yogo et de sa maman est super, on va se sentir bien ici.

Puerto Ayora, est la ville principale de l’île (en fait il y a Puerto Ayora et deux bleds …), cela ressemble à une petite station balnéaire qui s’est construite autour de son embarcadère, c’est assez agréable, beaucoup plus touristique aussi (ce n’est pas la cohue tout de même).

Pour notre première journée, nous rendons visite aux tortues du centre Darwing, avant d’aller faire trempette, je crois que nous avons des branchies qui poussent … et on a le droit à notre première averse des Galapagos ! En 30 min , il tombe des m3 d’eau… mais pourquoi il n’y a pas de gouttières ? Pourquoi on ne récupère pas cette eau douce si précieuse ? Pourtant les efforts sont très visibles ici, notre hôte nous fait même une belle présentation du tri sélectif, cela nous ravi 😉

enfant
Jé

Au centre de l’ile, El Chato est une réserve pour les tortues géantes, on se fait emmener jusqu’au village de Santa Rosa, d’où démarre un sentier. Il faut compter 45min pour accéder à la lagune de la réserve. Enfin, en théorie… Au bout d’une heure on arrive à la fin du sentier principal, on a le choix d’aller à gauche ou à droite, bien sûr aucune indication et pas âme qui vive ! Sauf les tortues, mais pas loquaces les bestioles ! On prend à gauche (cela vous étonne ?), toujours pas de lagune à l’horizon. Ahhh ! le doux bruit des tronçonneuses nous indique qu’il y a du monde dans le coin, on demande notre chemin et devinez : il faut rebrousser chemin et revenir vers le village. Cela nous semble quand même bizarre d’être passés devant sans voir l’oasis de las tortugas… par chance on retrouve un autre bûcheron qui nous indique (lui) le bon chemin. C’est reparti pour un tour ! panneau en vue, on entre dans la réserve, maintenant trouvons le spot préféré des tortues géantes. Le chemin devient de plus boueux,il devient même impraticable.

On vous le donne dans le mille, on n’accédera jamais à la lagune ! Je crois qu’on a la lose ! Une balade qui devait durer 2h, c’est transformée en rando de presque 4h, le retour étant plus difficile que l’aller … Quand cela descend dans un sens faut s’attendre à une montée dans l’autre ! Heureusement, nous avons pu observer des tortues géantes sur une partie du chemin, si on s’approche trop près, elles se réfugient dans leur carapace en faisant un bruit entre le grognement et une chambre à air qui fuie.

el chato
el chato3
el chato4

Nous décidons de visiter un tunnel de lave à la sortie du village de Bellavista. Après avoir payé notre droit d’entrée, nous voici livrés à nous-mêmes dans cet énorme tunnel. C’est un des plus grand du monde, il fait 9m de diamètre, ce genre de tunnel se forme après une coulée de lave rapide, une croute se forme à l’extérieur mais la lave, elle, continue sa course (voir l’article de Margot sur le sujet ici 😉 ) OK, c’est impressionnant mais tous ces éboulements là, c’est récent, ou non ? J’ai vraiment hâte que ce kilomètre se termine, ouf la lumière, pas de côtelettes aplaties aujourd’hui !

Autre journée, autre balade … nous partons pour Tortuga bay, alors on sait pas pourquoi cette plage porte ce nom, on y a vu des 10aines d’iguanes mais pas de tortues ! On y accède après une bonne marche d’une heure, mieux vaut y aller de bonne heure le matin, le soleil tape fort. Le décor est idyllique : sable blanc, mer turquoise, vagues énormes, mais baignade interdite (les courants sont trop violents). Mais comme souvent, à l’abri de la mangrove il y a endroit plus paisible pour la baignade et le snorkel.

tortuga bay
iguanas

En prenant un bateau-taxi à l’embarcadère, on accède à une petite plage et Las Grietas, c’est une faille très appréciée pour la baignade (c’est bondé !), Jé et les enfants ont la chance d’y voir plein de poissons comme des poissons perroquet de 50/60 cm de long !

Et pour parfaire l’exploration des fonds marins, Jérôme chaussent palmes et bouteille pour une plongée. Il a vite retrouvé de bonnes sensations, il se sent très à l’aise même à côté d’un requin !

 Les fonds marins grouillent de vie, coraux, étoiles de mer, poissons fluos, lions de mer, requins à pointe blanche, requins marteau … on en prend plein les mirettes !

plongee
animaux

La richesse des Galapagos sont vraiment les animaux, cela à été un régal pour les enfants (et aussi pour les grands !). Ce n’est vraiment pas un mythe, ils sont omniprésents et pas du tout effrayés par la présence humaine. C’est leur territoire !

fregate

On repart d’ici avec un petit goût de « peut être n’avons-nous pas profité au maximum » … On a passé pas mal de temps et d’énergie pour tenter de retrouver notre sac (faire le guet pour repérer les taxis, déposition à la police, passage d’une annonce à la radio), pour rien ! Comme nous n’avons pas une bourse extensible, pas mal d’activités ne rentraient pas dans notre budget … mais nous ne sommes pas du genre à vivre avec des regrets, on a passé une belle semaine sur ces îles mythiques.

pause glace
La pause glace obligatoire en rentrant de la plage 😉

0 thoughts to “Etape 3 : l’archipel des Galapagos”

  1. Bonjour à tous les 4,
    Les Galapagos, le rêve pour beaucoup, la réalité pour les Sourdin ! merci de nous faire partager, avons bien reçu ta carte Jérôme ! mille mercis.
    Bonne continuation, toujours heureuse de vous voir en forme.
    Asta la vista baby !!

  2. Que de beaux souvenirs vous allez avoir Et merci car on voyage avec vous avec toutes ces belles photos Profitez en bien
    Bisous Bisous a vous 4

  3. Coucou!
    C’est magnifique, on attend la suite avec impatience…les photos sont très tentantes!
    Merci à vous et à très bientôt!

  4. Salut les Chuletas !

    Je prends enfin le temps de vous lire et de laisser un petit commentaire enthousiaste ! Les images sont superbes et ainsi les gens sur les photos ( c’est-à-dire vous ) ça fait plaisir de vous voir ainsi tous les quatre à l’aventure.
    Bises à tous!

    Lena

  5. Oui rester sur une note positive malgres cette amertume d’avoir perdu un petit bout de votre debut de voyage, avec ce sac!!!!et puis les souvenirs restent presents dans vos tetes et surtout dans vos coeurs!!!!
    Les stroumphs sont trops beaux avec leur teint bronzé!!!
    Vous etes de vrais sportifs maintenant avec ces toutes ces randonnes!!!! Ca va donner en revenant.
    Bizoux de dd
    Manou

  6. Ouah ça a dû être génial cette virée aux galapagos malgré la perte de ce sac. Moi même si je tenais celui qui a les boucles d oreille qui m étaient destinées, gare à lui! 😛
    Biz soiz

  7. Ce sont les aléas des voyages … C’est rageant, mais vous avez tant de souvenirs et d’images en tête ! Hauts les cœurs !
    Vos aventures nous apportent beaucoup de bonne humeur, tant pas les photos que par le texte, plein d’humour et d’anecdotes. C’est extra pour les débuts de semaine un peu moroses ! Merci !

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