Etape 1 : Huanchaco

Nous quittons donc Cuenca par un bus de nuit, le terminus est Huanchaco au Pérou. Mais avant, il faut passer la frontière, au bout de 12h nous devrons changer de bus à Chiclayo, pour en reprendre un pour Trujillo (4h de plus), puis un autre (ou un taxi) pour Huanchaco. Cela s’annonce long, très long …

Margot Bus

Nous avons de la chance d’avoir des enfants très patients !

On tourne, on vire, difficile de trouver une position agréable … et à chaque fois que l’on arrive à plonger un coup de frein brusque nous rappelle que notre lit est mouvant !

Il est 2h du mat, on arrive au poste frontière. Comme d’hab, rien n’est simple : il faut qu’on remplisse de nouveaux formulaires et on doit retourner chercher les enfants qui dorment dans le bus. Au bout de 30 min , on a enfin de le tampon équatorien qui nous permet d’avoir celui du Pérou. C’est un peu comme dans les 12 travaux d’Astérix …

asterix

Pérou, Perú … en avant pour notre 4e pays !

On longe la côte pacifique, pas besoin de voir la mer, l’odeur d’iode est bien présente. Avec les premiers rayons du soleil, on découvre le désert et aussi les ordures. Quelle horreur ! Il faut s’imaginer l’océan pacifique, le désert gris et des tonnes d’ordures fumantes à l’air libre. Xavier nous avait prévenu, mais c’est quand même un choc. Entre deux villages fantômes et les tas d’ordures, se dressent parfois des murs de parpaings, comme des enclos, avec peint dessus « propriété privée ». Mais c’est le rien ici ?!?! On apprendra plus tard que les gens s’achètent une parcelle de désert en espérant faire une bonne opération financière avec l’expansion urbaine.

desert poubelle

Chiclayo est annoncé, on récupère nos bagages et direction un autre terminal de bus pour aller à Trujillo. Chaque compagnie à son propre terminal ici au Pérou, il faut que l’on reprenne l’habitude. Tout se goupille bien, on trouve la bonne compagnie, le bon bus et on embarque pour 4h de route, on a le droit à la filmographie de Jim Carey pour prendre notre mal en patience … C’est mieux que Steven Seagal, mais c’est pas des films d’auteurs non plus 😉

Nous posons enfin nos valises à Huanchaco, on a trouvé un logement à 2 min de la mer, ça fait rêver, non !? Et bien pas du tout, on est tombé dans un boui-boui crado, avec des chiens pouilleux, au secours ! On a pas les moyens et l’énergie pour partir à la recherche d’autre chose, donc ce soir on dormira dans nos sacs de couchage, sur nos serviettes de toilette, hors de question de rentrer en contact avec la literie !

On sort prendre l’air et découvrir le bled. Une des curiosités ici ce sont les caballitos, des embarcations en totora (roseaux) qui servent à la pêche traditionnelle. Les hommes sont à genoux dessus et rament avec un bout de bambou coupé par sa longueur ou une pagaie. C’est aussi un spot pour les surfeurs. Les enfants sont prêts à aller se baigner mais on leur interdit ce plaisir… c’est hyper frustrant mais la plage est trop sale.

huanchaco barque

Les caballitos qui sèchent sur le front de mer.

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plage cormoran
plage poubelle

C’est vraiment dommage car avec sa jetée en bois so british, les caballitos, les surfeurs et les chaises en toile à louer, Huanchaco à tout pour être charmante …

plage parasol
surfeurs2
surfeurs

Nous avons visité des ruines des cultures Moche (prononcer motché) et Chimu (tchimou). Nous avons été charmé par les constructions en adobe aux motifs géométriques.

Le site de Chan Chan s’étend à perte de vue dans le désert, mais un seul temple se visite, une partie à été rénovée pour qu’on se rende compte de ce que pouvait être l’édifice au temps de sa splendeur.

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chanchan2
chanchan3

La Huaca de la luna (temple sacré de la lune) est adossée à la montagne déesse. On y trouve de nombreuses représentations du dieu Ai-Apaec, avec ses yeux de hibou qui symbolisent l’air, ses dents de puma pour la terre et ses tentacules de poulpe pour les milieux marins.

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Huaca3

La région à une gastronomie très variée, le plat typique est bien sûr le Ceviche (cébitché), poisson cru mariné et picante ! On grignote aussi pas mal de mais tostado, bien grillé, bien salé, le tout accompagné d’une bière au nom de la ville. Pas de doute, nous sommes au Pérou !

biere trujillo

Nous visitons aussi le centre colonial de la ville de Trujillo, la place centrale est entourée de beaux bâtiments avec des balcons en bois.

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trujillo2

On écourte un peu notre séjour, direction Lima par un bus de nuit (encore un et ce n’est pas fini, le Pérou est immense !). la capitale n’était pas prévue au programme, mais on aime bien le changement 😉

Jo
combi

0 thoughts to “Etape 1 : Huanchaco”

  1. On vous suit toujours avec autant de plaisir et on se demande comment vous faites pour tenir le rythme!
    Vu de chez nous, vous semblez toujours en mouvement, avec des sauts énormes et très dépaysants…bravo à vous et aux enfants effectivement qui, heureusement, ont hérité de vos gènes de globe trotters!!!
    à très bientôt et merci pour le partage

  2. et ben dis donc, vous n’arrêtez jamais !!!
    enfin un paysage familier…je pense à celle de Jé et de la bière 😆
    Allez profitez-bien !
    Bizh

  3. Coucou,
    Notre petit rituel du dimanche matin, pour decouvrir nos chuletas en vadrouille!!!
    C’est chouette de suivre vos aventures,
    Zavez l’air « bienheureux »!!!
    Bon jojo ca pousse les cheveux!!!un vrai surfeur
    Globtroteur!vas tu tester le coiffeur local??! 😉 biz biz des dd
    Manou

  4. 😛 Tant que j’y pense Jérôme comme vous êtes au Pérou, tu pourrais en profiter de déposer une nouvelle marque de Bière : La Jéromillo… 😆 Tu en ramèneras une bouteille alors.

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