Etape 1 : Copacabana

Et encore un passage de frontière ! Les zones frontalières sont souvent très moches, ici nous avons le lac Titicaca comme décor, c’est pas mal ! Nous mettons à peu près 4h pour atteindre Copacabana depuis Puno.

Copacabana, ce nom vous dit quelque chose … mais vous ne savez pas pourquoi, mais cela ne sonne pas bolivien … Et bien si ! C’est un habitant de Copacabana (la bolivienne) partit à la découverte du monde qui baptisa la Copacabana brésilienne en l’honneur de sa ville d’origine (et surtout de la vierge éponyme, protectrice de la cité).

Là aussi , il y a du changement depuis notre première venue, pas mal de restaurants se sont ouverts et proposent des « menus touristiques », on ne voit plus un seul voilier et le nombre de vedettes pour accéder aux îles à été multiplié par 20 ! Copacabana reste, tout de même, très paisible à cette période de l’année.

Notre objectif premier ici, c’est REPOS ! Petite vitesse, tout doux Bijou, tranquille Mimile … La famille est frappée par un gros coup de mou, l’envie de rentrer au bercail se fait ressentir chez certains membres… Il paraît que c’est le « syndrome des trois mois », assez commun chez les voyageurs.

On s’installe sur la terrasse de l’hôtel, en plein soleil pour une partie de Uno de malade, ou alors sur les rives du lac (bien à gauche, loin du village et des ordures) pour être bercés par le clapotis de l’eau. Les enfants improvisent une séance « land art », on fait des photos, on larve … en grignotant du mais grillé.

C’est le week-end, on vient de toute la région pour faire baptiser … sa voiture ! Les carrosses sont fardés de bouquets, et alignés devant la cathédrale attendent la bénédiction. Cela se fait à coup de vin mousseux ou de bière bien agitée, de pétales de fleurs et de pétards. Les propriétaires des véhicules se dirigent ensuite vers le lac pour un barbecue en famille, où déguster -comme nous- une truite dans une des cabanes-cantines.

Nous bougeons nos carcasses pour aller à l’assaut de la colline qui surplombe la ville, c’est un calvaire, dans le sens chrétien du terme 😉 . Une bonne montée, tout de même, avec des marches très irrégulières qui peuvent casser les genoux, et n’oublions que nous sommes à 3800 m d’altitude ! A la treizième croix, nous voici au point culminant, nous surplombons le lac, majestueux. Une petite séance de shooping finira de nous requinquer !