La Paz, on y passe, una noche, no mas !
C’est un peu radical comme formule, la ville à des intérêts, mais quel bordel…
Après un peu plus de 3h de route, on accède à el alto, la ville du haut, les quartiers pauvres de La Paz qui se trouvent à 4000m d’altitude. Urbanisation anarchique, routes défoncées, non asphaltées, embouteillages… On mettra presque 1h à accéder au centre historique.
Nous arpentons un peu la ville pour découvrir les bâtiments officiels, et surtout pour nous perdre dans les « rues marchés ». La Paz, est un marché à ciel ouvert, dans certaines rues il n’y plus de place pour marcher sur les trottoirs, investis par les vendeurs de tout et n’importe quoi ! Le plus drôle, c’est de se balader dans les rues à thème : si vous avez envie de changer de cuvette de toilette, prenez à droite, pour la laine c’est à gauche 😉
Dans la rue de notre hôtel, on trouve les salons de coiffure et d’esthétique (on a pas testé !) et juste au dessus il y a les boutiques des sorcières. Besoin d’un fœtus de lama pour assurer la prospérité de la famille, d’une potion pour conquérir votre belle voisine ou réussir vos examens ? Allez voir mama Lucia, elle vous conseillera !
Nous quittons la ville sous la pluie, trois gouttes et le bazar ambiant est encore accentué. Nos sacs sur le dos, on cherche un taxi pour prendre un bus de nuit.
On éprouve la corruption de la police en direct : un agent tente de gagner un peu d’argent sur le dos de notre chauffeur, qui s’en sort en donnant sa carte d’identité au lieu de son permis. On ajoute à cela un comité d’accueil tonitruant au terminal de bus, Jérôme est assailli par dix femmes qui travaillent pour les compagnies de bus. J’ai du faire ma grosse voix pour passer et que ces harpies lâchent mon chéri 😉
Une fois dans le bus, nous ne sommes pas mécontents de quitter La Paz, notre escale fût assez courte, nous aspirons à plus de calme et de chaleur. Direction Cochabamba, vamos !
