Etape 3 : Cochabamba

Notre arrivée à Cochabamba fût aussi épique que notre départ de La Paz : largage en bonne et due forme sur la rue à 4h30 du matin. Nous adorons les bus qui ont 2h d’avance !

Pas question d’aller en quête d’un hôtel à cette heure, on fini donc notre nuit dans le terminal de bus.Avec le lever du jour, on quitte notre abri glacial pour trouver une chambre. Le premier hôtel sélectionné nous aura accueilli 30 min, même épuisés, nous avons flairé le trou miteux ! On embarque les sacs, les gosses et nous trouvons refuge ailleurs.

On ressort les T-Shirts, cela fait du bien de retrouver un peu de chaleur ! L’hôtel est sympa, il y a bel espace extérieur, cela permet aux enfants de jouer tranquillement dehors ou de faire un cache-cache avec les enfants des gérants. Nous profitons du beau temps et continuons donc sur un rythme plus que tranquille. On risque le claquage 😉

La ville de Cochabamba n’a pas de charme particulier, à part la place centrale. Malgré la flemmingite aiguë qui nous envahit, on arpente un peu l’immense marché, c’est une ville dans la ville, assez incroyable ! Après cet effort sur-humain, avec des passages gore, comme quand on a traversé le rayon de la viande et marché dans le sang de poulet ! On trouve du réconfort dans un glacier 😉

J’ai tenté aussi de rentrer en contact avec des street artistes, sans succès, on a découvert quelques fresques quand même.

Après deux nuits ici, nous refaisons les sacs pour aller vers le village de Torotoro. Il y a un bus qui part exceptionnellement en milieu de journée (d’habitude c’est en soirée), cela nous rassure car il paraît que la route (enfin la piste !) est parfois inondée et que certains passages sont costauds !

Bon, rappelez-vous, nous sommes en Bolivie… nous voici arrivés devant le bus, qui en fait ne partira pas ! On se rabat sur un collectivo, on embarque avec d’autres délaissés et surtout avec des bidons d’essence, une bonne vingtaine de poulets (morts) et  quatre énormes cartons contenant des œufs (à la louche, il devait en avoir 2000 ! Katell, Valérie on a pensé à vous 😉 ), le tout sanglé sur le toit de la camionnette.

On se contorsionne pour entrer dans le véhicule, les genoux sous le menton, c’est parti pour 4/5 heures de piste, yahouu !