Etape 3 : Santiago

Deux heures de route et Santiago du Chili s’annonce, nous voici dans notre 6e capitale ! Les enfants vont devenir incollables en géographie 😉

Nous avons trouvé une superbe auberge de jeunesse dans le quartier Brazil, une vieille bâtisse de style art déco-romantico-baroque, avec des petits salons, des terrasses et même une piscine ! Dommage que le temps de permette pas la baignade car les enfants étaient prêts à dégainer les maillots de bain.

Avant d’arpenter la ville, nous prenons de forces au petit restau du coin de l’avenue, chorillana pour tout le monde ! Alors c’est un plat super délicat et très allégé en calories : viande de bœuf, saucisse, œufs au plat et frites … Ici, c’est l’hiver, on a besoin de calories pour avoir chaud !

Le centre ville de Santiago n’est pas désagréable, entre La Moneda (palais présidentiel) et la place centrale, il y a une zone piétonne. C’est le coin des boutiques, des cafés, des bureaux, cela nous semble si étrange… on aurait presque un pied en Europe ! Nous passerons pas mal de temps sur la colline de Santa Lucia, de laquelle on a pu admirer le panorama, enfin quand le smog (brouillard) ne cache pas les montagnes !

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Avec ou sans le smog ?

Bal des pompiers de Santiago pour le 14 juillet …

Nous avons visité le musée d’art pré-colombien, qui possède de très belles pièces, c’était drôle de revoir des objets de toutes les cultures que nous avons croisées pendant notre voyage. Le musée dispose aussi d’une salle interactive, plus à destination des enfants, on s’est déchaînés sur un « just dance » version trad ! (alors pour ceux qui sont largués : « just dance » c’est un jeu vidéo où on refait des chorégraphies 😉 ).

Lors de nos visites à Valparaiso et à Isla Negra des demeures de Neruda, Margot nous avait fait promettre d’aller voir sa troisième maison, ici à Santiago… Elle se nomme La Chascona (la mal coiffée, petit nom que Pablo donnait à Mathilde Uruttia, sa dernière épouse). En fait, ce sont 3 maisons accrochées au cerro San Cristóbal, que le couple avait construit, on y retrouve des éléments des autres maisons, comme l’architecture inspirée des bateaux, les verres de couleurs (Neruda disait que l’eau était meilleure si son contenant était coloré !), les livres, les photos … Pablo Neruda mourut quelques jours après le coup d’état de Pinochet, cette maison fût saccagée, mais Mathilde voulu veiller son mari ici. Elle décida, quelques années plus tard de la rénover et de revenir y habiter, malgré les menaces du régime totalitaire. Elle devint une fervente représentante de la défense des droits de l’homme, ce jusqu’à sa mort en 1985.